Bonnes résolutions 2025: Comment les tenir
Tous les ans c’est pareil, vous décidez de prendre des bonnes résolutions le soir du nouvel an pour les laisser tomber avant la fin du mois de janvier? Don’t worry, ici c’est pareil. Si vous faites partie des gens qui profitent de cette occasion pour amorcer des changements, alors je vais m’efforcer de vous donner des pistes pour vous y tenir et vivre enfin votre meilleure vie en 2025.
Les 4 questions à se poser pour changer ses habitudes
1. Qu’est-ce qu’elles vont permettre de concret?
Par exemple, vous voulez maigrir, arrêter de fumer, mais pour quoi faire? Faites une liste d’avantages concrets. Je dis ça parce que la plupart du temps, la raison pour laquelle on veut changer (et qu’on n’y arrive pas) n’est pas assez forte.
J’ai entendu un peu de tout en séance. La version fumeur:
Si j’arrête de fumer, je pourrai faire du sport ». Ah oui, et vous aimez le sport? – Bof 👀…
Version troubles du sommeil: Mieux dormir me permettra d’avoir plus d’énergie. De l’énergie pour quoi faire? Aller au travail. Vous aimez votre travail? Bah… ça va, c’est un bon travail…
Vous avez compris l’idée? Autant vous dire que l’inconscient aura vu meilleur deal que celui que vous proposez et qu’il préfère certainement un truc confortable.. S’il aime fumer parce que [insérez ici votre excuse pour fumer], c’est pas en lui vendant un truc relou que vous allez le convaincre. Donc, il faut savoir clairement pourquoi vous voulez changer et ce que ça va permettre dans votre vie, très concrètement.
🤸🏻♀️Spoiler: se sentir bien c’est pas concret. C’est comment quand vous vous sentez bien? À quoi vous savez que vous êtes en train de vous sentir bien? Est-ce que ce sont les épaules relâchées, la respiration ample, ou bien les pensées joyeuses? Qu’est-ce que vous faites, dites, ressentez quand vous vous sentez “bien”? Qui êtes-vous quand vous vous sentez bien? Est-ce que vous portez une certaine couleur, marchez de telle ou telle manière?… la liste est infinie et très personnelle. Parenthèse fermée.
➡️ Si votre inconscient ne voit pas l’intérêt de changer, il ne vous y emmènera pas. Que ce soit acheter une maison, préparer son summer body, apprendre une nouvelle langue, la question reste la même: pour quoi faire (de chouette pour lui, pas pour votre boss)?
Et l’astuce en plus c’est de trouver des choses concrètes et pas des concepts de magazine féminins bidons.
2. Qu’est-ce qui se passera si vous ne les tenez pas?
Quelles sont les conséquences de ne pas changer? Que se passera-t-il dans un an, cinq ans si vous ne changez pas? Faites-le sérieusement. Prenez un bloc notes sur votre téléphone ou un cahier et notez ce qui va se passer si vous restez dans cette situation, et quand vous penserez que vous avez une liste complète, continuez encore. Et je vous vois venir, les fumeurs (been there). Je vous parle bien de la vraie projection du pire du pire. Ne me dites pas “je vais tousser”… Je la connais celle-là.
Souvent, quand on ne sait pas ce qu’on veut, on sait ce qu’on ne veut pas. Et se le dire, se l’écrire, et assumer permet parfois de générer un déclic.
💩Ne restez cependant pas sur cette image. Pour rappel: la pensée créé la réalité, alors on arrête les scenari catastrophe, on regarde juste la bande annonce pour préciser la version du futur que l’on veut, puis on revient rapidement à l’image que l’on veut.
3. Quel avantage y-a-t-il à ne pas changer?
Parce qu’il y en a forcément un, ne serait-ce que le confort. Changer demande de faire des choses, de modifier son système de croyances, de défendre des idées et de laisser derrière nous une partie d’une identité, parfois (toujours.)
J’ai récemment eu un client qui pouvait réaliser son rêve la semaine suivant notre séance, et quand je lui ai exposé le plan (d’une simplicité assez déconcertante, surtout qu’il avait déjà tout les éléments et qu’il ne restait qu’à passer à l’action), j’ai vu son regard se charger de peur. Il a eu le courage de me dire qu’il avait peur de changer s’il réussit: “Les gens qui réussissent changent”. Alors sa réussite pouvait potentiellement avoir pour conséquence de perdre l’amour et le respect des autres, du clan. On le connaît aussi, le fameux “t’as changé”. Cette peur de réussir, bien souvent inconsciente, peut s’immiscer entre nous et notre best life.
Ce qui m’amène à la question suivante.
4. Qui êtes-vous si vous changez? Et si vous ne changez pas.
On peut se raconter toutes sortes d’histoires sur notre identité (et on le fait, trust me), alors je vous propose d’utiliser cet exercice comme un moyen d’aller plus loin dans votre transformation.
Est-ce que vous êtes une personne accro aux écrans ou une personne qui utilise son temps pour faire des choses importantes. Êtes-vous un fumeur ou un non-fumeur?
Qui décidez-vous d’être?
Une personne que je connais a arrêté de fumer avec cette simple question. Je m’en souviens encore parce qu’on discutait de son éventuelle venue en séance pour arrêter de fumer, et elle m’a dit : « mais en fait, je ne veux pas être une fumeuse, et je peux décider de ne pas fumer ». Boom. Elle a arrêté.
Alors qui êtes vous? Un locataire? Un salarié? Une personne malheureuse en couple? Une personne qui se nourrit correctement? You choose. Parce que les voleurs volent. Si vous volez vous devenez un voleur. Qui êtes-vous quand vous faites ce que vous faites, et qui devenez-vous quand vous changez ce que vous faites?
Ecrivez-le.
Comment les tenir
Ok, une fois qu’on a des résolutions alignées, concrètes, qui ont du sens et qui permettent de devenir qui on veut devenir, comment les tenir, concrètement?
Le cerveau nous emmène là où on focalise notre attention. Donc si vous voulez tenir vos résolutions, vous pouvez déjà commencer par imaginer, tous les jours, leur réalisation.
Prenez 5 minutes tous les jours pour vous faire le film de votre réussite, en 4K.
Regardez les détails, en couleurs, de vous en train de réussir. Écoutez ce que vous vous dites, ressentez ce que ça fait d’avoir changé, de réussir à vivre sa meilleure vie. Imaginez ce que vos proches vous diront, comment vous vous habillez, où vous habitez, quelles sont vos habitudes?
Si ça ne suffit pas à prendre la bonne décision chaque matin, vous pouvez vous faire un aperçu du futur B, celui où vous n’avez pas changé. Peu ragoutant en général, il peut vous permettre de revenir à la raison.
Le secret du chef (enfin), c’est qu’il faut rester concentré.e sur le résultat final, et pas les étapes. Evidemment les étapes sont importantes car ce sont elles qui vont vous permettre d’y aller, mais quand on conduit, si on regarde la voiture juste devant, il se passe quoi? On n’ira pas bien loin. Remember: l’inconscient nous emmène là où l’on porte notre attention. On ne veut pas qu’il nous amène à l’étape 1, on veut qu’il nous emmène à la fin du game!
Par exemple, si votre objectif est de mincir et d’être en forme pour courir un 10km, les étapes seront probablement les entraînements quasi quotidiens, les repas équilibrés, peut-être pendant des mois, et je vous le souhaite! Si votre objectif est de devenir propriétaire, il faudra peut-être se coltiner les banquiers (no offense les banquiers), et les visites d’appartements ou de maisons avec des agents immo qui parfois n’en n’ont juste rien à faire de vos critères (si si), le déménagement et donc le tri? Envie de prendre la télécommande rien qu’à cette idée? Evidemment. C’est bien pour cette raison qu’il faut, selon moi, et ceci tous les jours, entraîner son cerveau à penser aux trucs cool qui nous attendent une fois l’objectif fini.
Ce n’est pas toujours facile, dans ce monde où on nous distrait sans cesse. Une notification qui enchaîne sur un doom scroll, série à la mode ou le dernier scandale d’hollywood ont vite fait de nous détourner de la meilleure version de nous-mêmes, de la meilleure version de notre vie. C’est pour ça qu’il faut maintenir le cap.
Et pour info, les écrans provoquent des états de conscience modifiée, c’est pour ça que c’est aussi difficile d’en sortir. Mon mot de la fin sera de vous rappeler que Steve Jobs interdisait à ses enfants d’avoir des ipads et que Bill Gates limitait la technologie auprès des siens. On dit d’ailleurs que le offline est le nouveau luxe, et j’en suis persuadée.
Prêt.e pour votre nouvelle vie?
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