La PNL au service de l’insomnie
Les troubles du sommeil sont souvent liés à l’anxiété, et l’anxiété peut être apaisée grâce à l’hypnose, et donc à la PNL. Oui, car c’est la PNL qui induit l’état d’hypnose.
Si vous envisagez de prendre rendez-vous avec un hypno mais que vous ne vous sentez pas encore tout-à-fait prêt, il cet article pourra sûrement vous aider.
Les pensées incessantes peuvent nuire à l’endormissement, et si elles sont stressantes, c’est encore pire. Que vous pensiez à cette discussion que vous avez eue plus tôt au travail, et vous ruminez ce que vous auriez pu répondre, ou que vous fassiez une liste de tout ce que vous avez à faire le lendemain, ou encore que vous vous disiez que Josette est vraiment pénible à parler fort dans l’open-space, vous vous le dites avec une voix.
Il faut changer la voix ! quand la pensée arrive, elle va commencer son petit laïus, et consciemment, vous allez pouvoir faire « pause », changer la voix et la remplacer par celle de quelqu’un à qui vous n’accordez aucune crédibilité : personnage de manga, homme politique, vous choisissez ! et vous vous rejouez la phrase avec cette voix-là.
Oui, cela peut vous paraître bizarre et vous allez me dire que vous n’entendez pas de voix, que vous n’êtes pas fou ou ni folle. Mais je parle de ce que vous vous dites à vous-même. Réfléchissez, écoutez ces mots, ces phrases. Quelle voix ont-ils ? Est-ce une voix impérieuse et autoritaire, vous pousse-t-elle à l’urgence ? Il y a de fortes chances, oui. Sinon vous n’auriez pas continué à lire. Dites-vous une phrase que vous vous dites souvent. Par exemple : « j’ai trop de trucs à faire » suivi de la liste des choses à faire. Ça y est vous l’avez ?
C’est cette voix qui trotte, martèle, répète, harcèle. C’est elle qui vous empêche de méditer, de vous relaxer, de dormir parfois. Pour certaines personnes elle est très critique et peut-même être délétère pour l’estime de soi : « tu n’es pas assez, tu es trop… ».
Décrédibiliser la pensée.
Peut-être que vous avez déjà essayé mais que ça n’a pas marché ? Je vous partage une astuce très simple:
Etape 1:
Il faut changer la voix ! quand la pensée arrive, elle va commencer son petit laïus, et consciemment, vous allez pouvoir faire « pause », changer la voix et la remplacer par celle de quelqu’un à qui vous n’accordez aucune crédibilité : personnage de manga, homme politique, vous choisissez ! et vous vous rejouez la phrase avec cette voix-là.
Je vous invite à le faire maintenant, en prenant une courte pause dans la lecture de cet article.
Est-ce que la pensée a la même puissance quand c’est la voix de Mickey ? Et celle du président ? Vous pouvez en essayer plusieurs et choisir celle qui vous plaît le plus.
Je vous invite à le faire maintenant, en prenant une courte pause dans la lecture de cet article.
Est-ce que la pensée a la même puissance quand c’est la voix de Mickey ? Et celle du président ? Vous pouvez en essayer plusieurs et choisir celle qui vous plaît le plus.
Etape 2:
Changez le rythme. Souvent, les pensées sont chargées d’urgence. Vous pouvez donc vous répéter la phrase, en espaçant chaque mot d’une seconde ou deux. Comme ce paresseux dans Zootopie !
Au début il est nécessaire de s’entraîner, de le faire consciemment ; parfois même il faut le faire en trois temps :
- Laisser la première pensée apparaître
- La répéter avec une voix ridicule
- La répéter très lentement.
Parfois c’est très facile et très rapide. D’autres outils peuvent également vous aider à apaiser le mental, comme pratiquer la cohérence cardiaque, par exemple.
Si votre truc c’est plutôt les images et les films que vous vous faites, vous pouvez consulter l’article à ce sujet dans ce blog.